Retour en images de notre Rencontre de la Transition #008 “La cuisine veggie, no glu et crudi à portée de fourchette !”

Nous étions une dizaine à nous réunir en ce samedi 12 janvier 2019 après-midi afin de discuter de notre alimentation, souvent alternative, mais pas que… Et une fois n’est pas coutume pour une Rencontre de la Transition, nous avions envie de vous partager ici le compte-rendu de nos échanges, au cas où vous aussi vous vous interrogiez sur l’alimentation de transition. Belle lecture !

Présents : Mélizane, Patricia, Anne, Jeanne, Blandine, Serge, Claire-Marie, Mélanie, Clémence, Loïc, et les enfants.

Quelles motivations pour changer son mode d’alimentation ?

J : le modèle des copines questionne, couplé à la curiosité, l’envie de découvrir d’autres façons, et la question fondamentale : avec mon argent, qu’est-ce que je finance ? j’achète = je vote.

B : est maintenant flexitarienne après avoir été végétarienne.

S : va vers moins de viande.

Méla : est végétalienne + un petit peu de fromage. C’est le goût (n’aime pas la viande) et les problèmes de digestion (pour les œufs) qui ont orienté son alimentation.

Méli : pas de viande car trop chère ou mauvaise viande. Il arrive d’en manger parfois. Alimentation de légumes et fruits. Découvre la cuisine végan par sa belle-famille.

P : omnivore, avec bcp moins de viande et bcp plus de légumes. Curiosité pour les recettes et les goûts.

A : flexitarienne. A la limite du diabète, il a fallu modifier l’alimentation. Donc plus de fruits et légumes, saupoudrés de sport.

C : est devenue végétarienne car le boucher du quartier a pris sa retraite. Est redevenue omnivore ensuite. Des découvertes culinaires par sa belle-sœur. Fait un compromis entre différents critères (écologie, question de santé du moment, local,…)

L : végétalien à majorité crudivore. Nécessité de complémenter par de la vitamine B12.

NB : La grossesse d’Olivia a été végétalienne en veillant aux apports adaptés en vitamines.

CM : est venue au bio pour le goût. Puis par conviction écologique et sociale. Flexitarienne, mange de moins en moins de viande. Aucun produits laitiers (pour éviter les douleurs articulaires).

J nous montre les photos prise de ses gamelles/bento du midi au travail, en expliquant le plaisir pris à les préparer (couleurs, variété, consistances, équilibre…)

Son plat préféré du moment : salade chou rouge cru coupé fin + pois chiche + cumin + graines de sésame + huile de noix ou sésame.

P nous fait goûter le jus de pomme qu’elle a pressé avec des pommes récupérées (évite de les jeter).

A parle du système des AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne). C’est grâce aux paniers accompagnés de recettes qu’elle a découvert des légumes et des façons de les accommoder. Richard Capitaine vend ses paniers à 2 AMAP : celle de la boucle et celle de Vaucresson.

L donne des explications sur les différentes fabrications de la vitamine B12 qui selon les cas n’a pas les mêmes qualités.

Le régime des indiens est lacto-végétarien (le lait est le seul produit animal consommé).

Découverte : le cuir de fruit : purée déshydratée de fruits, alternative au bonbon.

Méla : galette des rois végane.

Galette végane issue du livre “Vegan” de Marie LAFORET

P : biscuits

CM : mendiant ZD (faire fondre 200g de palets de chocolat + une cuillère à soupe de beurre de cacahuète ou purée de noisette ou de sésame. Verser sur une grande assiette protégée d’un papier cuisson. Garnir avec graines au choix et à varier. Laisser refroidir)

Pistes de réflexion…

Se nourrir est un acte vital et quotidien. Malgré la simplicité et l’évidence du fait de se nourrir, il met en jeu des notions plus symboliques, voir spirituelles. D’où vient ma nourriture, qui l’a élaborée, quelle chaîne de personnes suppose-t-elle, quelle conscience j’ai des phénomènes qui ont permis sa production, quelle reconnaissance je porte à tout cela ?

Questionnement sur les conditions de sa production : pollution/préservation, souffrance sociale/équité, lointaine/locale, tout le temps/de saison, quel type de société je favorise en achetant tel ou tel aliment ?

L’acte de se nourrir demande, en général, de faire des choix et de mettre en œuvre un compromis entre des principes que chacun se  fixe : bio, local, éthique, social, écologique, gourmandise, etc… Chacun privilégie ce qui lui semble le plus important, car il est difficile de pouvoir tout prendre en compte.

Et moi, avec mon histoire, mes traditions familiales, mon goût formé depuis l’enfance, mes souvenirs gustatifs et affectifs, les expériences et découvertes vécues avec mon entourage,  je construis ma pratique alimentaire : réflexion, démarche, recettes, expérience, partage.

Et là, on peut remarquer que JE mange, mais autour de moi se trouvent bien d’AUTRES sans lesquels ce que je mange ne serait pas la même nourriture.

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