La résilience désigne originellement la résistance d’un matériau aux chocs ; (le « fait de rebondir », du latin resilientia, de resiliens), définition ensuite étendue à la capacité d’un corps, d’un organisme, d’une espèce, d’un système, d’une structure à surmonter une altération de son environnement. (Source Wikipédia)
C’est la capacité, après une perturbation, à réagir, à rebondir pour pouvoir à nouveau fonctionner.
Nous sommes perturbés par le confinement dû au coronavirus.
Brutal changement de mode de vie.
Comment réussissons-nous à nous adapter à cela, à rebondir après ce choc ? Comment réagissons-nous ?
Chacun a sa ou ses réponses qui vont évoluer au cours du temps, selon les opportunités qui vont se présenter à lui. Opportunités psychologiques (phases successives de réaction au stress provoqué par le vécu de sa situation), matérielles (temps disponible, configuration familiale, espace de vie…), créatives (savoir-faire, vécu personnel, équipement en matériaux divers), imaginatives (quel champ des possibles entrevoyons-nous, jusqu’où souhaitons-nous aller ?)
Je vis mes conditions de confinement comme étant privilégiées. Une grande maison, un jardin, pas d’enfant à charge, pas d’inquiétude médicale pour des proches.
Première impression : une grande liberté car mon agenda se vide d’un seul coup. Le temps se dilate. Le printemps explose, je profite des fleurs, du soleil, de la douceur des températures.
Et puis l’appréhension face à l’inconnu, je reste assez accrochée au fil des informations radiophoniques, car je veux comprendre ce qui se passe, analyser cette actualité sidérante, déchiffrer ce qu’elle nous dit de nous et de notre futur.
Ensuite une question : qu’est-ce que je peux faire de cette réflexion, de ce qui se passe, du temps disponible ?
J’aime me rendre utile…
Je m’organise pour faire les courses des anciens de ma famille qui ne doivent pas sortir.
Puisqu’on nous en annonce mais qu’ils n’arrivent pas, je me lance dans la confection de masques.
Il me semble que c’est le moment de construire du lien car il est évident que seul on n’est rien. On a tous besoin des autres et quelque chose à leur apporter. Ayant l’expérience d’un SEL (système d’échange local), je crée un réseau d’entraide pour les voisins des deux rues du quartier. L’accueil est positif, le dialogue s’installe, les propositions s’inventent.
Visiblement, le choc que nous vivons nous fait mûrir. Les gens (moi y compris) se sont posés depuis quelques semaines, ils ont réfléchi, pensé, médité, imaginé, spéculé, rêvé… Les circonstances sont propices, les esprits ouverts et l’écoute favorable. Heureux moment de nouveaux possibles ?
Claire-Marie
Si vous aussi vous souhaitez mettre en place ce type d’action, vous pouvez :
Qui sait, peut-être qu’un de vos voisins vous proposera de mettre en place un site internet pour gérer au mieux l’offre et la demande 😉
Le recto du tract est issu d’un pack téléchargeable ici. Le texte au verso a été composé par Claire-Marie, vous pouvez le réutiliser ou l’adapter.